La qualité de l’air, autrement dit les émissions polluantes, sont devenues un enjeu critique.
Pourquoi ?
Parce que les réglementations environnementales se durcissent.
Parce que la santé des travailleurs est en jeu.
Votre réputation aussi.
Objectif de l’article
Savez-vous exactement quels polluants votre industrie émet ? S’agit-il de particules fines, de COV, de gaz acides ou d’odeurs spécifiques ? Une identification précise est essentielle. Elle oriente le choix vers la/les technologie(s) la plus adaptée(s).
Il s’agit de les
QUALIFIER
et
QUANTIFIER
Exemple du traitement de surface
Tous les intrants du process doivent être identifiés et quantifiés pour chaque ligne de traitement.
Une ligne de décapage comporte plusieurs bains :
Chaque bain génère des réactions chimiques : il en résulte des émissions polluantes à capturer et évacuer vers un point de traitement.
A ce stade, la question essentielle est de recencer tous les produits chimiques utilisés au cours du process.
Ensuite, il s’agit de comprendre les caractéristiques de l’environnement industriel dans le détail.
Consultez notre article sur les étapes d’un diagnostic des émissions
Chaque installation est unique, a fortiori en matière aéraulique et de dépollution d’air.
Ces questions sont cruciales pour sélectionner une solution de traitement d’air viable et durable.
Les normes environnementales évoluent constamment. Êtes-vous à jour sur les exigences actuelles et futures ? Votre technologie de dépollution d’air doit non seulement respecter les normes actuelles, mais aussi être adaptable aux changements à venir.
Consultez notre article concernant la recommandation INRS ED6523 d’avril 2024 (Spécial traitement de surface)
Budget d’investissement
CAPEX
Quel montant pouvez-vous allouer à ce projet ?
Coûts d’exploitation
OPEX
Quels seront les coûts liés à l’énergie, à la montant pouvez-vous allouer à ce projet ?
Retour sur investissement
Avez-vous calculé le coût total de possession sur plusieurs années ?
Subventions
Avez-vous exploré les possibilités de financements publics pour votre projet ?
Cette analyse vous aidera à choisir la meilleure solution technique et économique.
Il n’existe pas de solution universelle en matière de dépollution d’air. Une approche sur mesure est nécessaire pour assurer une efficacité optimale tout en optimisant le coût total de possession.
Vous vous sentez submergé par la complexité du choix et les enjeux pour votre usine ?
Faire appel à des experts vous fera gagner du temps et de l’argent.
La solution universelle pour un air pur : ne pas produire de pollution !
Autrement dit, ne pas produire !
Alors, quelle technologie de dépollution d’air est la plus adaptée à votre industrie ? Comment s’y retrouver parmi toutes les options disponibles ?
Il n’existe pas de hiérarchie dans les technologies de traitement : il existe plusieurs technologies d’abattement des gaz pollués.
Voici un comparatif des principales technologies, avec leurs avantages, inconvénients et applications..
La filtration mécanique consiste à faire passer l’air pollué à travers un média filtrant qui retient les particules solides. Les filtres peuvent être composés de fibres synthétiques, de céramiques ou de tissus spécifiques.
Simplicité d’installation et d’utilisation : Technologie éprouvée, facile à mettre en place.
Efficacité sur les particules solides : Capable de retenir jusqu’à 99 % des particules en suspension.
Maintenance fréquente : Les filtres se colmatent et nécessitent un entretien régulier.
Limité aux particules : Inefficace pour les polluants gazeux comme les COV ou les gaz acides.
L’adsorption sur charbon actif consiste à faire passer l’air pollué à travers un lit de charbon actif. Les polluants gazeux sont adsorbés (ou capturés) à la surface du charbon.
Polyvalence : Efficace pour une large gamme de polluants gazeux, notamment les COV et les odeurs.
Régénération possible : Le charbon actif peut être réactivé pour prolonger son utilisation.
Saturation du média : Nécessite une surveillance et un remplacement (ou une régénération) réguliers.
Coûts opérationnels : liés à la gestion du charbon actif usagé.
Les polluants gazeux sont dissous dans un liquide absorbant (souvent de l’eau ou une solution chimique) dans une tour de lavage. Le liquide chargé en polluants est ensuite traité ou régénéré.
Efficace sur les gaz solubles : Comme les gaz acides (SO₂, HCl).
Adapté aux grands volumes d’air : Capable de traiter des débits d’air importants.
Génère des effluents liquides : Nécessite un traitement supplémentaire des eaux usées.
Coûts opérationnels : lié aux adjuvants chimiques ajoutés en continu pour assurer l’efficacité du traitement.
Les polluants organiques sont détruits par combustion à haute température (750 à 1 200 °C) dans un incinérateur ou un oxydateur thermique. Les composés nocifs sont convertis en CO₂ et en eau.
Élimination quasi totale des polluants organiques : Efficacité supérieure à 99 %.
Adapté aux débits d’air élevés : Convient aux installations industrielles majeures.
Coût énergétique élevé : Consommation importante de combustibles pour maintenir les hautes températures.
Émissions secondaires possibles : Peut générer des oxydes d’azote (NOₓ) et autres sous-produits de combustion.
Les polluants sont oxydés en présence d’un catalyseur (comme le platine ou le palladium) à des températures plus basses (250 à 500 °C) que l’oxydation thermique.
Efficacité énergétique : Moins de combustible nécessaire que la technologie d’oxydation thermique grâce à des températures plus basses
Large gamme de polluants traités : COV, CO, HAP, etc.
Coût des catalyseurs : Métaux précieux souvent onéreux.
Sensibilité aux contaminants : Certains composés peuvent endommager le catalyseur (par exemple, les composés soufrés).
La technologie de plasma non thermique utilise un plasma froid, c’est-à-dire un gaz ionisé à basse température, pour générer des espèces réactives (comme des ions, des électrons et des radicaux libres). Ces espèces réactives ont la capacité d’interagir avec les polluants gazeux et de les décomposer en substances moins nocives ou inoffensives.
Solution écologique : Pas de produits chimiques ajoutés
Coûts opérationnels faibles : Faible consommation d’énergie.
Sensibilité aux conditions d’exploitation : Température, humidité et charge polluante doivent être stables.
Moins efficace pour les composés toxiques ou récalcitrants : Certains polluants ne sont pas biodégradables.
Les polluants traversent un lit filtrant biologique (tourbe, compost) où des microorganismes les dégradent en composés inoffensifs.
Traite une large gamme de polluants : Efficace sur les COV, NOₓ, SO₂.
Fonctionne à basse température : Pas besoin de chauffer l’air.
Consommation énergétique élevée pour générer le plasma.
Formation de sous-produits nocifs : Comme l’ozone ou les radicaux libres.
Le procédé par condensation refroidit l’air pollué pour condenser les polluants gazeux en phase liquide. Cela permet de les récupérer et de les réutiliser.
·Récupération des solvants : Réduction des coûts en réutilisant les solvants condensés.
Efficace pour les hautes concentrations : Idéal lorsque les polluants ont une pression de vapeur élevée.
Efficacité réduite à faibles concentrations : Moins efficace pour les polluants à basse pression de vapeur.
Coûts de refroidissement : Besoin d’équipements de réfrigération.
Chaque industrie émet des polluants spécifiques.
Comment choisir une technologie de dépollution d’air adaptée à ces émissions ?
Identifier précisément les polluants est essentiel pour un traitement efficace.
Le volume d’air à traiter influence le choix technologique.
Votre installation gère-t-elle de grands débits ou des concentrations élevées ?
Adapter la technologie au débit et à la concentration garantit une efficacité optimale.
Le budget disponible impacte le choix de la technologie.
Comment équilibrer coûts et performances ?
Une analyse coût-bénéfice aide à choisir une solution durable et rentable.
Les normes environnementales sont strictes et évoluent.
Votre technologie répond-elle aux exigences actuelles et futures ?
La conformité réglementaire protège votre entreprise et renforce sa réputation.
Choisir la meilleure technologie de dépollution d’air, c’est-à-dire la plus adaptée, est une décision complexe : elle doit tenir compte de la nature des polluants, des contraintes opérationnelles, des exigences réglementaires et des coûts. Pour optimiser ce choix, mieux vaut se faire accompagner par des experts pour réaliser un diagnostic approfondi
Votre entreprise mérite une solution sur mesure pour garantir la qualité de l’air, protéger la santé de vos travailleurs et se conformer durablement aux normes environnementales.
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Chez JC’aiR, nous sommes spécialisés dans l’audit aéraulique, l’ingénierie de projet aéraulique, ainsi que la gestion de projet aéraulique. Notre mission est de vous accompagner pour trouver la solution de dépollution de l’air la plus efficace et la plus économique pour votre site industriel.
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